De celles
Je suis de celles que l'on perd dans l'océan
qui se noient dans le tourbillon de
la vie.
On m'abandonne, me délaisse dans le temps,
par obligations et non par envie.
Je ne suis pas de celles qui restent en vie
dans un monde si contraignant.
Je suis de celles que l'on enferme
tout au fond d'un cœur vieillissant.
Incapable d'affronter cet âge grandissant
ne laissant que très peu de perme...
Je suis de celles qui apparaissent
les lèvres en un tendre sourire ;
où dans les yeux les rires transparaissent
Je suis de celles qui surgissent
à l'improviste dans l'amusement
entre parents et amis complices
le monde, la vie, revivent, simplement.
Je ne suis pas de sel qui disparaîtra,
dans les générations à venir,
avec un peu d'eau. Ire !
Non, je suis celle qui perdurera.
Je suis l'Âme d'enfant.
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