Le Dernier Outrage
26
janvier 2011
Funestes reflets du miroir
désabusent l’ivresse au corps,
par l’eau qui jamais ne dort
même au soir du désespoir.
Tombent les masques trempés de satin
sous lesquels prônent la caresse
d’une main facilement trop les-
te, au levé chagrin du matin.
La détresse giroflée,
marques à cinq branches,
figurent sur ta peau blanche
tout l’amour de ton adoré.
Il pleut sur ta peau des rafales
de pieds et de poings, bleu-
ets d’épiderme et d’âme, il pleut
sur les lames du plancher glacial.
Tu te pelotonnes, te recroquevilles sur toi,
cherchant à rentrer en dedans. Péri
la douleur au même rythme que s’affaiblit
jusqu’à s’éteindre ton souffle, froid.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire