Esquille
30 juin 2010
Bains de minuit, aux sources de la Vie,
déchirant les flots calmes
l’envie, grandissante, devenant aimante,
folie de l’ivresse déraisonné
s’accorde aux ombres de la Nuit…
Frénésie illusionniste de la
pâleur constante de l’astre des peurs,
miroir inversé des flammes de la passion,
dévore l’irascible partition
au profit des irrévérences du cœur.
D’une déchirure, la frontière s’évapore,
de la meurtrissure du métal s’écoule
une passion rougeoyante !
Le macabre, merveilleusement ensanglanté,
des sépulcres noircis dans les eaux rougies
gisent,
des lambeaux de corps
mis en charpie par la folle rengaine,
de la haine qui fusionne et tonne
aux relents larmoyants
du passé…
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