Cocon de Roches
27 juillet 2010
De moi, le Temps s’empare
les rues, les routes, les villes
tant de voitures, tout défile
et moi, je pars…
Là, où mon Cœur s’apaise
en ce lieu même, où la Terre
s’est jadis déchainée.
Je veux tout éradiquer
des mi-bémols aux fadaises,
je m’éloigne de ces Enfers.
Entouré de monts et verdure,
j’oublie, la ville et ses souillures,
qu’elle amène à mon Cœur
Crêtes, à-pics et sommets
m’enserrent et emprisonnent
au loin, tous les maux
qui font que je meurs.
Là, la joie claironne
dans ce cocon de roches
et c’est sans anicroche
que reviennent les mots
qu’il me semblait avoir oubliés…
Pourvu que cela jamais ne s’arrête
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