Métal Hurlant
26 novembre 2009
Ô toi, de ton regard supérieur qui me méprise, tu sembles croire que
ton maître répond au nom de Justice… Mais en vérité de ma lame glacée, cachée
en mon poignet, je pourfendrai ta duperie afin d’éclairer le monde. Tel un
phare pour guider tes pas dans le tunnel de la mort. Ton sang et le sien
abreuveront ma lame jusqu’à plus soif et, quand son éclat sera rougi, il sera
temps pour tant d’autres fluides de la nourrir, d’égayer sa rage par votre
écume rubiconde.
Va, je te laisse mourir enfin, sens le froid du métal qui te pénètre en
retirant ta vie.
Laisses les ténèbres s’enrouler autour de toi, elles seront tes
couvertures dans la nuit… ton linceul…
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