Vie chenue
26 octobre 2010
Au loin, les nuages rougissent,
je sonne, automne,
d’entendre les chants
des oiseaux pédants nous quittant.
Pluie mollassonne,
les couleurs se ternissent.
Je lève les yeux et ne vois
que le ciel et les triques,
feuilles qui tombent et tournoient
sur nos vies, sur fond de toile vinylique.
Prenant doudounes et polaires,
je file à l’angle et à l’aise,
adieu le bon temps des fraises,
il faut se préparer à l’hiver.
Obscures clartés,
de mes peurs diverses avariées,
de ces jours qui se compriment,
l’hiver et son givre subliment,
pour créer des aubes cristallines…
Serait-ce pareil pour mon spleen ?
Ce n’est pas aussi facile,
la réalité dépasse l’affliction,
dépunaise mes ailes de
papiers,
et laisse les
chants s’éloigner.
J’affronterai le froid et ses agressions,
en attendant que le temps file…
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