samedi 9 février 2013

Perfectible


Perfectible

7 janvier 2011


Au cœur qui étreint sans peur,
que j’envie de quitter
la peur qui étreint mon cœur.

Chacun des souffles que je compose
me rapproche de la fin,
et l’étau resserre mon cœur.

Sur ta peau mon souffle j’aimerai
faire glisser, couler, coller
mon corps contre le tien.

L’indicible marque est là, ancrée,
celle de ton absence, ton manque,
terrible errance qui me vide…
ange perdu me retrouveras-tu ?

Seras-tu là, un jour, avant que mon ombre
ne se confonde avec celle des autres ?
Avant que la poussière perde son eau et
que le vent n’emporte mes pas ?
Seras-tu là le jour où j’oublierai mon nom et
que je réponde présent à tous les chants qui m’appellent ?

J’aimerai que tu sois là pour humecter mes cendres,
 qu’elles ne perdent pas mes couleurs.
J’aimerai que tu sois le roc
qui brise Eole qui me disperse.

J’aimerai au conditionnel
l’inconditionnelle envie de
ton ombre collée à la mienne…

J’aimerai…

Mais l’étreinte est lourde
et la plainte amère de mon cœur
qui s’étreint de peur…


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