A coup de True Blood
11 septembre 2009
Elle était délicieuse, un petit goût de XVIIIe siècle que je n’avais point retrouvé
depuis cette époque et tellement rare en ce troisième millénaire où la
pollution octroie un désagréable goût de rouille au fluide carmin de la vie…
Deux trous gâtaient ce cou gracile, deux trous, la marque de mes crocs…
***
Je le regardais du dessus qui me fixait en dessous de lui… Lui, cet être à la sombre beauté sauvage, ses yeux verts posés sur moi, me plongeaient dans un océan de verdure inexploité. Tout en lui me faisait l’aimer plus que de raison, de son corps, à la fois élancé et musclé, à ses cheveux d’un noir jais, en passant par ses lèvres fines… Il était beau, d’une esthétique d’un autre temps et pourtant si attirante. Mais, le sourire qu’il affichait maintenant m’effrayait, je l’avais nourrie, il s’était repu de moi, ses longues canines aiguisées, rougies par ma vie en attestaient… Je l’ai aimé à m’en faire tuer…
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