Solitarisme
21 septembre 2010
Ce fut un mardi,
je crois, dans ce train de 7 h 23,
que je t’ai
aperçu, la toute première fois.
La lumière
jouait à cache-cache avec ton visage,
ou peut-être
était-ce toi qui flirtais
joliment avec
l’astre du jour,
comme un mirage.
Regards timides,
en coin, de peur que tu me remarques.
Le Soleil
voulait te garder pour lui seul,
d’un coup et
pour longtemps, il m’éblouit.
Je me débattis
comme dans un parc
une jungle où
les rayons aveuglants sont des serpents.
Quand je l’eus
dompté,
je ne te vis
plus,
tu avais disparu.
Je m’enfouis.
Aujourd'hui te
revoilà,
dans ce même
train, un autre jour.
Il fait chaud tu
te dénudes,
j’approuve,
penche la tête, tendrement,
t’observe à la
dérobée, servitude.
Tu ne me vois
pas, ignores que je suis là,
mon regard
détaillant tes courbes. Je me suis entrainé,
pour ne pas t’effrayer,
tu sembles si fragile.
Ta peau est un
diamant qui rutile
dans les bras de
Râ.
Alors que je noircie cette page,
une nouvelle fois, tu t’évaporas.
Je ne te reverrai pas
Fin des voyages…
J’aurai aimé faire voler des oiseaux
sur la peau de ton dos
flirter avec toi
à la face du jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire