Prédisposition
12 janvier 2011
L’onde recouvre à peine
le battement de tes
cils.
Transe douce qui oscille
de la lumière à la Nuit,
je rêve en douceur…
…hélas…
Tes pas se sont déjà enfuis
dans la rue. Les traces
de ton passage traînent
sur le lit défait.
Ton effluence enivrante
prône dans les draps froissés.
La cigarette enivrante
que je fume accolé
à ton manque, lâche
en volutes éparses de la fumée, grimace
l’espoir qui s’enfouit
au plus profond de moi.
Je reconstruis les parois
enserrant mon cœur, qui part en lambeaux,
afin que son ouïe
ne perçoive plus le souffle de ton échappée.
Je voudrais qu’il neige à nouveau,
que le coton des Cieux emprisonne
tes pas, qui s’éloignent,
dans des gangues, qu’ils ne résonnent
plus sur l’asphalte de ma douleur.
Que mes larmes en témoignent…
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