La Fille du Vent
11
novembre 2009
Tu m’as délaissée, abandonnée,
au milieu de ce pré sans fin.
Où que mon regard se porte…
le néant est là.
Il m’entoure, m’enveloppe dans son habit
de marbre gris. Arrivant en tempête,
mon père le chasse, me gifle le visage,
m’assèche les larmes pour les faire
renaître sans fin. Il s’engouffre
dans mes vêtements, m’enserre,
me berce, puis s’en va encore…
Il emporte tout…
tout sauf ma peine…
triste rengaine
qui est la mienne,
moi la fille du vent.
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